Salut,
Avertissement : les personnages et les situations de ce message étant purement réels, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ne saurait être fortuite.
Il y a quelques jours Arnaud était parti faire un petit tour dehors (acheter du pain et des gâteaux... non je blague les suédois n'ont pas de boulangeries). A 17h32, au moment de rentrer dans la résidence, il jette un coup d'oeil à la voiture (un pressentiment, sans doute). Et là catastrophe, il découvre un bien triste spectacle, la vitre avant droite avait été cassée et la radio avait disparu. Totalement décomposé, il gravit quatre à quatre les marches pour me prévenir. Au départ, j'ai cru à une mauvaise blague. Mais, je comprend vite qu'il me dit la vérité. Je prends les clés et les papiers de la voiture et nous descendons constater les dégâts.
A 17h43, j'appelle mes parents pour leur expliquer la situation. Dix minutes plus tard, j'entame une longue discussion avec Valentin, d'inter mutuelle assistance. Valentin contacta alors leur correspondante suédoise qui devait me rappeler plus tard. Il m'annonce que la voiture allait être remorquée (sans charge supplémentaire) jusqu'à un garage qui réparerait la vitre. La dame suédoise m'appellerait dans quelques minutes pour me donner plus de détails. Aussi sec, nous remontons dans l'appart, pour appeler les policiers et signaler cet acte de vandalisme. Le numéro, en cas de non-urgence, est le 114 14. Donc, j'ai appelé avec mon meilleur anglais. Et là je tombe sur un disque en suédois. J'attends patiemment pendant cinq minutes, puis à tout hasard, j'appuie sur la touche 1. Là, nouveaux disque mais personne ne répond. Dépitée (surtout que le numéro est payant!!!!) je raccroche et j'appelle le 112 (numéro de la police suédoise). Après un premier disque, un monsieur répond, mais avec un super accent. Je finis par comprendre que je ne l'intéresse pas, il faut que je rappelle le 114 14 et que j'attende la fin des disques.
Je rappelle donc et finis effectivement par obtenir un monsieur à qui j'explique (de nouveau) la situation. Bonheur, je suis au bon endroit, ils vont traiter ma demande! Encore un disque puis une gentille fliquette qui parle anglais. Elle me pose tout un tas de questions supères utiles et arrive la question fatale : le numéro d'immatriculation de la voiture. La petite dame, charmante au demeurant, comprend enfin que la voiture est française (et oui je ne suis pas une française qui est venue acheter sa voiture en Suède, quel cruel manque de goût!). Alors là, rien n'est possible par téléphone, les trente cinq minutes (payées!!!) n'ont servi à rien, je dois me rendre dans un commissariat (ceci dit en passant elle m a donné une adresse erronée).
Il est alors 19h15, et j'ai raté mon premier cours du semestre. Saletés de voleurs! Je suis déjà crevée et rien n'est réglé.
C'est le moment que choisit la dame Suédoise, Mme B. pour m'appeler. A mon grand plaisir, elle parle un peu français (même si elle comprend moins bien). Elle souhaite m'envoyer le remorqueur tout de suite mais il faut d'abord qu'on aille voir les policiers. Il est convenu que je la rappelle une heure après (mais je rappellerais bien plus tard).
Avec Arnaud, on parcourt la ville à la recherche du commissariat qu'on nous a indiqué mais c'est juste un bâtiment administratif, pas moyen de déposer une plainte. Heureusement, on rencontre deux charmants monsieurs qui nous expliquent patiemment le chemin vers un nouveau commissariat. On le trouve rapidement et il y a même des places de stationnement gratuites!!!!
Au bout de 10 min (les policiers étant tous en pause café en même temps), Jeanette vient nous voir. Les explications recommencent alors : que s'est-il passé, quand, où, comment, pourquoi??? Enfin bref, tout ce que j'avais expliqué au téléphone. Je lui explique une première fois, puis une deuxième pour qu'elle écrive tout ce que je lui dis. Elle tape très vite mais ça nous a quand même pris une heure et demi car elle rit beaucoup (quasiment à chaque mot) et elle cherche très souvent à traduire des mots en français (alors qu'on les comprend en anglais). Le côté positif, c'est que maintenant elle sait dire "aspirateur".
La policière nous a aussi donné du "polyane" et du scotch pour cacher le trou béant de la vitre.
A 10h, on est retour à la résidence. On rappelle Mme B. Elle nous envoi le remorqueur. Il sera là dans dix minutes normalement.
Mais, à 10h20, le téléphone sonne mais j'arrive trop tard pour décrocher. En courant, on descend rejoindre la voiture mais aucune dépanneuse en vue. On rappelle le numéro suédois, c'est bien notre homme mais la rue n'existe pas sur son GPS (comme quoi, ça sert peu). On lui explique très facilement où on est : centre commercial, droite, gauche, petites entreprises, hôpital... Il voit, il arrive dans 5 minutes.
A 10h30, on est légèrement refroidi, quand au bout de la rue on aperçoit une dépanneuse qui fait demi-tour. Et c'est une nouvelle course poursuite vers un chauffeur qui nous regarde en riant. C'est bien lui qui vient pour "the french car" mais il pensait s'être trompé de rue.
Il prend notre voiture et l'emmène dans un garage, "din bil" (notre voiture) à l'autre bout de la ville.
A ce stade, il est quasiment 11h, on a toujours pas mangé, on est fatigué et un peu déprimé car la voiture ne dormira près de nous (sniff).
Le lendemain vers 16h (J+1), on a une bonne nouvelle : la vitre a été réparée et on peut aller chercher la voiture.
Aussi sec, j'appelle Mme B. qui me dit que je n'aurais rien à payer au garage, qu'ils s'arrangeront avec l'assurance. Et comme il est trop tard pour aller au garage aujourd'hui (il ferme à 16h30), un taxi nous attendra demain matin à 9h (J+2).
Le lendemain, levés tôt on monte dans une superbe Audi et on arrive chez "din bil".
On est réorienté vers le bon bâtiment et Desiree nous confirme que la voiture est bien prête mais qu'on lui doit 250€. Là, on parlemente longtemps en lui disant qu'on ne doit pas payer, mais elle, bien sûre (et je la comprend), veut ses sous. Je lui rapporte ma discussion avec Mme B. mais visiblement elles ne se sont pas compris. Je lui demande alors de l'appeler pour se mettre d'accord
(enfin, pour qu'elle admette qu'on a pas à payer). Mais à ce moment, son patron appelle je ne sais qui, en lui disant qu'il a deux petits jeunes sans le sous face à lui (moi et Arnaud, si vous n'avez pas suivi), est-ce-qu'il peut attendre de se faire payer par l'assurance? Après dix minutes d'âpre négociation, c'est bon on ne payera rien. Il ne reste plus que les papiers à remplir et une demi heure après (après trois exemplaires ratés), on récupère les clés et une voiture en parfait état mais sans autoradio.
A 10h30 (J+2), cette longue histoire est terminée. Enfin!!
A+ pour des nouvelles plus gaies, j'espère.
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2 commentaires:
Petit proverbe mandrion :
Qui vole un autoradio est idiot,
Mais qui vole le mien est un vaurien! GRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR !
alors réctificaion : c'est autant ta voiture que la mienne !! grrrr
hi papa et maman vont avoir un ulcère quand ils verront ça ?!
muaaaaaack
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